En 1996, des observations d’OVNI, des rencontres avec des créatures étranges et des opérations militaires inhabituelles s’accumulent dans la ville de Varginha, et forment un des dossiers les plus célèbres de l’ufologie brésilienne.
Varginha est une ville industrielle du Brésil d’environ 100 000 habitants, située à 330 km au Nord-Est de Rio de Janeiro. Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1996, la ville dormait paisiblement, sans se douter que dans quelques heures, une série d’événements insolites allait se déclencher et troubler les habitants.
Partie 1: Les OVNIs
OVNIs détectés par radar
13 janvier, au matin
Cette histoire a commencé au moment où NORAD a remarqué un ou plusieurs objets non identifiés volant en direction de l’espace aérien américain. Une fois qu’ils eurent quitté le ciel des États-Unis, ils se sont dirigés vers le Brésil. NORAD a immédiatement contacté les autorités brésiliennes. Plusieurs jets ont reçu l’ordre d’intercepter les objets aériens. Les radars brésiliens ont confirmé l’existence d’un ou plusieurs engins non identifiés se dirigeant vers la province de Minas Gerias, plus précisément dans le secteur de la ville de Varginha.
Selon l’ufologue Claudeir Covo, un officier de l’armée lui aurait confié que « environ 40 objets non identifiés ont été enregistrés sur les radars brésiliens en janvier 1996. »
Un crash d'OVNI
13 janvier, au matin
Carlos de Souza, un homme d’affaire et pilote d’ultraléger, roulait sur l’autoroute lorsqu’il a vu un engin en forme de cigare voler à environ 120 mètres au-dessus de l’autoroute, faisant un bruit étrange. L’engin avait des fenêtres sur le côté, et semblait avoir un gros trou irrégulier sur le devant. Une lézarde courait depuis ce trou jusqu’au centre de l’engin, et une fumée en sortait. L’OVNI volait plutôt lentement, en direction du Nord, et s’est finalement écrasé quelque part entre Varginha et la ville voisine, Três Corações.
De Souza essaya de trouver le site du crash, conduisant avec son camion sur des chemins de terre. Après environ 20 minutes de recherche, il trouva un grand secteur sur lequel s’étalaient des débris, et il fut surpris de constater que l’armée et la police militaire étaient déjà sur les lieux, entourant le site du crash avec un hélicoptère, une ambulance, deux camions, plusieurs voitures et environ 40 soldats armés. Les débris semblaient être des pièces de métal gris. De Souza n’a pas vu de victimes. Un des soldats lui a demandé de quitté le lieu et de ne pas parler de ce qu’il venait de voir.
Il est clair que de Souza a désobéi a la consigne de silence, puisque son témoignage se retrouve dans plusieurs livres et magazines, et ce, dans plusieurs pays. Plus tard, il recevra des menaces de la part d’étrangers dans le stationnement d’un restaurant.
OVNI près d'une ferme
20 janvier, dans la nuit
Vers 1 heure du matin, dans une ferme juxtaposée à l’autoroute, Oralina de Freitas et son époux Eurico entendirent un tapage à l’extérieur. Jetant un coup d’oeil par la fenêtre, Oralina constata qu’il s’agissait du bétail qui s’affolait, courant et paniquant. C’est alors qu’elle remarqua un engin passer dans le ciel. « C’était un gros objet gris qui émettait de la fumée. Il n’avait pas de lumière et ne faisait aucun bruit. »
Elle appela son mari et tous les deux regardèrent passer l’objet pendant environ 40 minutes. « L’engin était très bas, et se rapprochait de plus en plus du sol, a expliqué Eurico. C’était de la grosseur d’un autobus, avec des choses qui bougeaient. Il recouvrait tout de fumée, une fumée claire. »
S'agit-il du même OVNI?
Il y a des ressemblances évidentes entre l’engin aperçu par de Souza au-dessus de l’autoroute, et celui observé par Oralina et Eurico, au point où on peut se demander s’il s’agit du même OVNI. Toutefois, les dates diffèrent. De Souza a fait son observation le samedi 13 février, alors que le couple a vu un OVNI le samedi suivant, le 20 janvier.
Certains chercheurs croient qu’un des témoins s’est trompé de date, et que les deux événement n’en forment qu’un seul, qui se serait produit tôt le matin du même samedi. Interrogés à ce sujet, les trois témoins restent fermes quant à la date donnée, et quant aux détails de leur témoignage.
Il semblerait donc qu’il y ait eu deux crash d’objets non identifiés près de Varginha en janvier 1996.
Encore plus d'OVNIs
Entre le 24 janvier et le 21 avril
Dans les mois qui suivirent, plusieurs autres observations d’OVNIS furent enregistrées à Varginha, à Passos, à Três Corações et dans d’autres villes du sud du Minas Gerais.
Mai 1997
Au printemps de l’année suivante, des OVNIs étaient observés tous les soirs peu après le coucher du soleil, au-dessus de Ribeiro Branco, une petite ville située à 350km de Sao Paulo.
Partie 2: Les créatures non identifiées
Dans la journée du 20 janvier 1996, plusieurs témoins ont vu des créatures qu’ils décrivent tous à peu près de la même façon. Elles faisaient environ 1 m de hauteur. Elles avaient des yeux rouges et une peau huileuse et brunâtre. Elles avaient trois protubérances sur le front, et à l’endroit où il y aurait normalement dû y avoir une bouche, il n’y avait qu’un petit trou qui faisait un son étrange semblable au bourdonnement d’un essaim d’abeilles.
Toutes ces observations ont eu lieu dans la ville de Varginha.
La créature dans les bois
20 janvier, au matin
Entre 8 h et 9 h 30, un groupe de passants a aperçu un « animal » étrange qui se promenait dans une zone boisée située à environ 2 km du centre-ville de Varginha. Puis, une femme a vu trois adolescents lancer des pierres sur la créature pour tenter de susciter une réaction. Elle leur a ordonné d’arrêter, et elle a appelé les secours.
Les pompiers se sont rendus sur les lieux vers 10 heures. Ils ont découvert une créature accroupie qui semblait blessée. Les pompiers l’ayant capturée, un camion de l’armée en provenance de l’Escola de Sargento das Armas (ESA – École Militaire de Sergents) est arrivée pour la prendre en charge. Le siège de l’école est situé dans la ville voisine, Três Corações. La créature a été placée dans une boîte, sous un drap à l’arrière du camion, et conduite au loin.
Le joggeur
20 janvier, dans l’après-midi
Vers 14 heures, un joggeur qui passait près du boisé dans le district Santana de Varginha, a vu sept soldats armés en formation entrer dans les bois. Quelques minutes plus tard, il a entendu trois coups de feu. Peu après, les soldats sont sortis du boisé, deux d’entre eux portant de gros sacs. Un des sacs contenait quelque chose qui bougeait encore. Les deux sacs ont été placés dans le camion de l’ESA, qui est ensuite parti vers une destination inconnue.
Trois filles rencontrent une créature
20 janvier, dans l’après-midi
Il était environ 15 heures. Kátia Andrade Xavier, 22 ans et les deux soeurs Liliane de Fátima Silva, 16 ans, et Valquíria Aparecida Silva, 14 ans, se rendaient chez elles à pied. Normalement, elles prenaient toujours le même chemin, mais cette fois, elles avaient opté pour un raccourci à travers un terrain vague.
En passant près d’un mur, Kátia a subitement crié de terreur. Se demandant ce qui avait effrayé leur amie, les deux autres jeunes filles ont tourné leur regard vers le mur et y ont aperçu une créature bizarre. Accroupie contre le mur, la créature tourna la tête vers elles et les regarda.
« Cette chose était brunâtre, décrit Kátia. Elle n’était pas grande. Elle était accroupie, mais on voyait bien qu’elle était petite. J’avais l’impresion qu’elle était détrempée, avec une peau lisse et des yeux rouges qui nous fixaient. Ce ne pouvait pas être un humain, ni un animal.”
La créature avait une grosse tête, disproportionnée par rapport à son corps, et des pieds en forme de V. Il y avait des marques sur sa peau qui ressemblaient à des veines, et des protubérances sur sa tête.
“Ses bras étaient très minces, et ses yeux étaient comme deux billes rouges”, a décrit Valquíria.
La créature semblait à la fois désorientée et souffrante. Sa tête oscillait de façon alarmante.
Après avoir observé la chose pendant quelques secondes, les filles sont partie à la course. Elles se sont retournées une dernière fois et ont vu que la créature était toujours au même endroit. Elles se sont rendues chez elles. La mère de Liliane et de Valquíria était dans une boutique tout près, et elle a accouru pour retrouver ses enfants.
« Ensuite, j’ai dit: Maman, j’ai vu le diable », expliqua Liliane. « Elle m’a répondu: si le diable t’est apparu, il va apparaître pour moi aussi. » Et la mère des filles entrepris d’aller voir par elle-même.
Lorsqu’elle rejoint le terrain vague, accompagnée par Kátia, cela faisait à peine 25 minutes que la rencontre avait eu lieu. Mais il n’y avait plus rien à cet endroit, sauf une tache sur le sol, des traces de pas et une forte odeur d’ammoniaque. Un maçon qui travaillait tout près leur a dit que des pompiers étaient venus capturer « cet animal bizarre ».
Le Dr John E. Mack a interrogé personnellement les trois jeunes femmes et il est convaincu de leur sincérité. Il a conclu que toutes les trois souffrent d’un traumatisme suite à cette rencontre. Il a déclaré: “Si je me trompe, je ferais mieux de déchirer mes diplômes.”
Les trois filles n’ont jamais affirmé que la créature qu’elles avaient vue était un extraterrestre. Sans jamais la définir, elles expliquaient simplement qu’elles ne savaient pas d’où la créature venait. Lors des nombreuses entrevues qu’elles ont données, elles ont toujours dit les mêmes détails de la même façon et n’ont jamais renié l’histoire.
La tempête
20 janvier, fin de l’après-midi
Vers 18 heures, une violente tempête de pluie, accompagnée de grêle, a frappé la ville.
Différents témoins avaient décrit des traces de pas dans les bois ressemblant à une main humaine ouverte en forme de V. Toutefois, la tempête a effacé ces empreintes.
Capture d'une créature par deux policiers
20 janvier, vers 20 heures
Sur la rue Benevenuto Braz Vieira, la même rue où les trois filles avaient vu une créature accroupie contre un mur, deux policiers militaires voient quelque chose d’étrange passer devant leur voiture de patrouille. Un des policiers, Marco Eli Chereze, est sorti pour capturer la chose, quelle qu’elle soit. Sans gants, et sans équipement de sécurité, il a capturé la créature et l’a mise sur le siège arrière de la voiture. Durant l’altercation, il s’est fait blesser au bras.
Les deux policiers l’ont emmenée dans un centre de soins, mais le personnel a refusé de prendre la créature. Alors, ils l’ont emmenée à l’Hôpital Régional de Varginha. Des témoins affirment qu’une section de l’hôpital a été mise en isolation pour environ deux jours, jusqu’à ce que la créature soit retirée des lieux.
Événements étranges à l'hôpital
20 janvier, en soirée
Un peu après 18 heures, des camions de l’armée se sont présentés à l’Hôpital Régional au centre-ville de Varginha. Comme c’était un samedi soir animé, de nombreuses personnes étaient sur place, et ont été témoins de leur arrivée. Ils ont vu que l’Armée apportait un corps pour l’autopsie. Les témoins ont rapporté que le personnel de l’hôpital leur a fait rapidement savoir qu’ils devaient repartir avec le corps, car « cet hôpital est seulement équipé pour traiter les humains »…
Dans les jours suivants
Dans les jours qui ont suivi, la population a remarqué de nombreux véhicules de l’armée, de la police et des pompiers entourant les deux hôpitaux de la ville. Ils racontent qu’une créature a été transférée de l’Hôpital Régional à l’Hôpital Humanitas.
22 janvier
Dans l’avant-midi, un certain nombre de véhicules provenant de l’Université de Sao Paulo, ainsi que deux américains transportant un étrange dispositif, sont entrés à l’Hôpital Humanitas.
Dans la soirée, une opération militaire apparemment conduite par la « S-2 » (intelligence brésilienne), avait pour but de retirer une créature morte de l’hôpital. Au moins trois camions ont été nécessaires pour l’opération, l’un d’eux servant à transporter le cadavre, alors que les deux autres étaient des leurres. Selon des militaires qui auraient été impliqués dans l’opération, le corps sentait vraiment mauvais. Il a été emmené à l’Université où le Dr Badan Palhares, un spécialiste en autopsie de renommée mondiale, l’aurait examiné.
Morts insolites au zoo
20 janvier, dans l’après-midi
La biologiste Leila Cabra, qui travaillait au zoo de Varginha à l’époque, se rappelle que le 20 janvier, elle était à la maison avec ses enfants, mais qu’à cause d’un orage violent dans l’après-midi, elle avait décidé de faire un saut au zoo pour voir si les animaux allaient bien. « Quand je suis arrivée là, Nelson, le gardien, m’a dit: Mme Leila, les pompiers sont venus ici avec un animal vraiment étrange, et m’ont dit qu’ils voulaient le donner à vous, et à personne d’autre. » Leila lui a alors répondu: « Nelson, si c’est important, ils vont revenir. »
Mais ils ne sont pas revenus, et le lendemain, toute la ville parlait de créatures provenant d’un autre monde.
Dans les mois suivants
Mais dans les mois qui ont suivi, entre février et avril, cinq animaux du zoo sont morts subitement. “Ils sont simplement décédés, sans qu’il y ait d’explication plausible”, explique Leila. Les animaux appartenaient à des espèces de cerfs, de tapirs et d’ocelots.
Leila et le vétérinaire du zoo ont fait des autopsies sur les animaux morts et les prélèvements qu’ils ont faits ont été envoyés à un laboratoire à Belo Horizonete pour être étudiés. Une substance toxique et caustique non identifiée a été détectée. Le vétérinaire a ajouté qu’un noircissement de la muqueuse de l’estomac et de l’intestin a été détecté durant les autopsies des animaux.
« C’était ça le problème. Ils avaient tous les mêmes symptômes à l’autopsie, mais c’était des espèces complètement différentes, avec des diètes différentes, et vivant dans des secteurs différents du zoo. »
En avril 1996, une femme assise à la véranda d’un restaurant au zoo de Varginha, a vu une créature étrange correspondant à la même description que les créatures aperçue à Varginha en janvier, la regarder de derrière une barrière quelques mètres plus loin. La créature s’est ensuite enfuie, sautant par-dessus un mur bas. Les morts étranges parmi les animaux du zoo ont cessé après cette observation
Observations subséquentes de créatures
Quelques jours après le 20 janvier
Le cadavre d’un créature a été trouvé sur une route. Des militaires brésiliens s’y sont rendus avec une hâte inhabituelle et ils ont ramassé le corps.
En mai
Un étudiant roulait sur l’autoroute près de Varginha lorsqu’il a vu une créature étrange traverser la route devant lui, pour ensuite rebrousser chemin et se cacher dans des buissons le long de la route. Lorsqu’il a partagé son témoignage, il s’est rendu compte que l’endroit où il avait fait cette observation se trouvait tout près de la ferme d’Oralina et Eurico, ceux qui avaient vu un engin volant émettant de la fumée le 20 janvier.
Partie 3: Les démentis officiels
Démentis concernant le policier Marco Chereze
La police a déclaré que Marco Chereze, le policier qui avait capturé une créature sans équipement de sécurité, n’était pas de service cette nuit-là, mais ces informations sont niées par la famille de Marco.
Démentis de l'armée, des hôpitaux et de l'Université
L’Université, ainsi que le Dr Palhares (le spécialiste en autopsie), nient avoir été impliqués dans de tels événements. L’hôpital a aussi nié toute participation, et a expliqué que les nombreux véhicules officiels étaient présents sur place parce que l’exhumation d’un corps humain demandait « beaucoup de légistes et une escorte officielle ».
Les autorités brésiliennes nient aussi l’histoire dans son intégralité. Ils affirment qu’aucune créature n’a été trouvée ou transportée, et que les militaires faisaient des patrouilles de routine. Les militaires de l’école Sargentos das Armas ont nié pendant des mois avoir été présents à Varginha le 20 janvier. Mais ils se sont rétractés en 1997, pour finalement admettre qu’un véhicule militaire était passé par Varginha le 20 janvier afin de se rendre chez un concessionnaire pour une réparation. En chemin, les soldats se seraient arrêtés sur le bord de la route pour aider un couple de nains dont la femme était en train d’accoucher. Selon eux, les témoins ont confondu la femme naine avec une créature extraterrestre.
Mudinho
L’armée affirme que les trois jeunes femmes n’ont pas vu de créature brunâtre ce jour-là dans un terrain vague, mais plutôt un homme handicapé surnommé “Mudinho” qui s’était couvert de boue.
L’homme en question, dont le nom est Luis Antonio de Paula, a 34 ans. Il est sourd et muet, et il a un retard mental. Toutefois, son corps n’est pas difforme, il a une apparence normale. Il fait 1,70 m, a le teint clair et les yeux noisette.
Mudinho et sa famille vivent à environ trois pâtés de maison de l’endroit où la créature a été apeçue par les trois jeunes femmes. Les voisins et les gens du quartier le connaissent bien, car Mudinho n’aime pas rester dans la maison toute la journée et passe du temps dehors à observer les gens et les voitures. Parfois, il s’accroupit pour regarder les insectes. Les gens l’aiment bien, et lui offrent parfois du chocolat ou autre gâterie. Ils savent qu’il est inoffensif.
Parmi ceux qui le voient régulièrement, il y a les trois filles. Elles le croisent souvent, et Kátia lui donne parfois une cigarette. Elles n’ont jamais peur de lui. Autrement dit, si c’était Mudinho qui s’était tenu accroupi contre le mur, même couvert de boue, les filles l’auraient reconnu et n’auraient pas été terrifiées.
La famille de Paula est offensée que l’armée suppose que les témoins aient confondu Mudinho avec une créature horrible. Ils ajoutent que Mudinho est propre et bien nourri, et qu’il ne se promène jamais couvert de boue.
Tentative de réduire les trois filles au silence
Environ 4 mois après avoir vu la créature, les trois jeunes femmes se sont vues offrir une bonne somme d’argent pour nier toute l’histoire. Dans une entrevue accordée à EPTV Sul de Minas en 2006, elles ont expliqué que le 29 avril, vers 22 heures, cinq hommes se sont présentés chez elles. « Ils voulaient que nous réfutions ce que nous avions vu devant une caméra. Ils allaient nous payer », a expliqué Liliane. Elles n’avait aucune idée qui étaient ces hommes. Elles n’ont pas révélé le montant d’argent qui leur a été offert, mais elles ont expliqué que c’était assez pour quitter le Brésil. « Nous avions peur. Nous avons pensé accepter. »
Les hommes leur ont ensuite fait des pressions au téléphone, et la mère de Liliane et Valquíria a été suivie. Afin d’éviter que ces choses continuent de se produire, elles ont décidé de parler à la télévision de ce qui arrivait, et le harcèlement a cessé.
Partie 4: Les conséquences
Mort d'homme
Le 15 février 1996, Marco Chereze, le policier militaire de 23 ans qui avait attrapé une créature, est mort.
Peu après avoir capturé la créature, le policier a dû subir une intervention pour qu’on lui retire un petit abcès. Après la chirurgie, il était fiévreux et était pris de douleurs à plusieurs endroits du corps.
Le cardiologue Cesário Lincoln Furtado, un des médecins qui a essayé d’aider Marco, a expliqué que tous les tests possibles avaient été faits, mais qu’aucun diagnostic clair n’avait pu être établi. “Un autre médecin et moi-même lui avons donné les meilleurs antibiotiques que nous avions, mais sa santé ne s’améliorait pas. C’était comme si on lui avait donné de l’eau avec du sucre”, a dit Furtado.
Après quelques jours au centre de soins intensifs, le policier est mort d’une infection généralisée. La cause de l’infection est inconnue.
Son épouse, Valéria Chereze, a demandé à voir son rapport de décès officiel, mais pendant des mois, les autorités ont refusé. Lorsqu’elle en a finalement eu une copie, certaines pages étaient manquantes. « Marco était en parfaite santé. Il n’attrapait même pas de rhumes », se rappelle-t-elle. « Peu avant sa mort, il devenait nerveux et changeait de sujet à chaque fois que quelqu’un mentionnait le cas des extraterrestres. Et maintenant, ses collègues de travail m’évitent. »
Répercussions sur la vie des trois filles
La vie des trois filles a été transformée suite à leur rencontre avec la créature. Elles ont été harcelées par les médias et par les curieux, elles ont été la cible de constantes moqueries, et on les a accusée d’être des opportunistes. Certains emplois leur ont même été refusés à cause de cette histoire. Liliane raconte qu’elle a dû quitter l’école, et qu’elle ne voulait plus sortir de chez elle. « [Cette histoire] n’a jamais été bonne pour nous”, explique-t-elle.
Kátia, qui était enceinte à l’époque, a souffert d’anxiété durant toute sa grossesse. Des gens lui répétaient fréquemment qu’elle portait l’enfant de la créature, et à force de les entendre, elle s’est mise à y croire, et est tombée en dépression. Elle a aussi divorcé.
Valquíria explique que cette histoire ne leur a apporté que des malheurs, et que sa soeur et elle ne veulent plus en parler.
Références
- [Unexplained Phenomena] The Varginha UFO Incident, UnresolvedMysteries, Reddit
- Three Sisters Found An Injured Alien In Brazil. The Varginha Incident, Disclose TV
- A cronologia do Caso Varginha, UFO
- Varginha Case – More Complete Chronological Narrative of the Internet, ETs & Etc.
- Aliens & UFOs – Brazillian sightings, 1996-1997, Paranormal.org.uk
- ET de Varginha 23 anos: Relembre um dos casos da ufologia mais conhecidos do mundo, Varginha Online
- Varginha Case: New revelations
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