Comment expliquer ces objets de fabrication humaine
qui sont retrouvés à l’intérieur de pierres vieilles de plusieurs centaines de millions d’années?
Un pot de fer
Cet affidavit a été écrit et signé par Frank J. Kenwood le 27 novembre 1948. On peut y lire:
« Alors que je travaillais à la centrale électrique de la municipalité de Thomas, Okla[homa], en 1912, je suis tombé sur un morceau de charbon massif qui était trop gros pour être utilisé. Je l’ai cassé avec un marteau. Ce pot en fer est tombé du centre, laissant l’empreinte ou la forme du pot dans le morceau de charbon. Jim Stall (un employé de l’entreprise) a été témoin du cassage du charbon et a vu le pot tomber. J’ai retracé la source du charbon et j’ai découvert qu’il provenait des mines de Wilburton en Oklahoma. »
À côté de l’affidavit, le pot en question. Le charbon des mines de Wilburton est estimé avoir 312 millions d’années.

Des clous!
Clou dans une pépite d'or
En 1851, Hiram de Witt, de Springfield au Massachusetts (États-Unis), a accidentellement laissé tomber une pépite d’or et de quartz de la grosseur d’un poing qu’il avait ramené de Californie. La pierre a brisé, et à l’intérieur se trouvait un clou découpé de 2 pouces, légèrement corrodé. « Il était parfaitement droit et sa tête était impeccable », a déclaré de Witt.
Clou dans une pierre
En 1845, Sir David Brewster présenta un rapport devant la British Association for the Advancement of Science dans lequel il décrit la découverte d’un clou partiellement incrusté dans un bloc de pierre dans la carrière de Kingoodie, en Écosse. Selon Sir Brewster, le clou était encastré sur une longueur d’environ un pouce, et le reste ressortait de la pierre et reposait dans une couche de gravier. La partie exposée était rouillée. Il n’a pas été fait mention de la profondeur à laquelle la pierre fut trouvée, mais il a été dit que la carrière aurait été exploitée pendant une vingtaine d’années avant la découverte insolite.
Une cloche en bronze
En 1944, un garçon de 10 ans nommé Newton Richard Anderson, se voyait confier la tâche de remettre du charbon dans la fournaise de la maison, située à Buckhannon, en Virginie (États-Unis). Avec sa pelle qui était déjà presque pleine, Newton pris un gros morceau de charbon, mais le morceau, trop lourd, vacilla et tomba par terre. En se fracassant, il se brisa en deux. Newton aperçut le bout d’un objet métallique qui pointait hors d’une des deux moitiés. Utilisant un marteau du jeu de croquet, il fracassa le charbon et se trouva face à une petite cloche de fabrication humaine.
Newton nettoya sa découverte avec une brosse et du bicarbonate de soude. La cloche était faite de bronze, avec un battant en fer. De plus, la cloche originait probablement d’un pays lointain, puisqu’elle était surmontés d’une figurine semblant représenter la divinité hindoue Garuda. En Inde, au Tibet et au Népal, il est fréquent que des cloches ainsi ornées soient utilisée lors de certains rituels.

Le charbon provenait d’une mine située proche de chez lui, et est estimé à environ 300 millions d’années. Contrairement au pot de fer découvert dans du charbon en Oklahoma, Newton n’a pas conservé le morceau de charbon contenant l’empreinte de la cloche, et a ainsi détruit une preuve importante de sa découverte.
Les sceptiques critiquent souvent la narration de l’événement fait par Newton Anderson, expliquant que personne n’a été témoin de la découverte et que la cloche se trouvait probablement à côté du morceau de charbon, et non à l’intérieur de celui-ci. En 2007, Newton passa un détecteur de mensonge afin de démontrer qu’il ne mentait pas et n’exagérait pas son expérience. Il passa le test avec succès.

Des outils en bois
Dans son Traité de Minéralogie publié en 1808, Jacques Louis Comte de Bournon mentionne que des instruments d’origine humaine sont parfois trouvés dans le sol, dans des couches de pierre ou entre ces couches. Il énumère: « des planches équarriées, des anneaux de fer, des clés, etc. »
Mais son anecdote la plus intéressante à ce sujet est la découverte en 1788, dans une carrière d’Aix en Provence, d’outils en bois ensevellis à 50 pieds de profondeur, et recouverts par 11 bancs de pierre calcaire compacte. Cette pierre était extraite pour la construction du Palais de Justice, et les bancs de calcaire étaient séparés entre eux par une couche de sable mélangé d’argile. Les premiers bancs furent exploités sans histoire, mais le onzième, placé à 40 ou 50 pieds de profondeur, était, sur sa surface inférieure, couvert de coquillages.
Colonnes à demi-taillées et outils de maçons
Lorsque ce 11ème banc fut enlevée, on déblaya la couche de sable argileux qui le séparait du 12ème banc, et on y trouva des tronçons de colonnes et des fragments de pierres à demi taillées. La pierre utilisée pour ces ouvrages était semblable à celle des bancs. De plus, on y trouva des outils: des coins, des manches de marteau, et autres outils ou fragments d’outils en bois.
Parmi ces outils gisait une planche épaisse d’environ un pouce, et longue de 7 à 8 pieds, cassée en plusieurs morceaux. Une fois les morceaux réassemblés, il devenait clair que la planche ressemblait aux planches employées par les maçons et les carriers : elle était usée de la mème manière, arrondie et ondulée sur ses bords.

Site supposé de l’ancienne carrière d’Aix en Provence où les découvertes insolites auraient été faites, selon le site Aix en Découvertes
Une pierre locale
Il s’agissait donc d’un travail exécuté par la main de l’homme, sous 50 pieds de calcaire et de couches de sable, et tout tendait à démontrer que ce travail avait été exécuté à l’endroit-même où il avait été trouvé. Comme si les tailleurs de pierre avaient laissés outils et colonnes inachevées sur place et quitté les lieux rapidement. Le Comte de Bournon présume qu’une catastrophe s’y est probablement produite, introduisant dans ce bassin autrefois sec, les eaux de la mer. Les coquillages trouvés sur la surface inférieure du 11ème banc de calcaire semblerait le confirmer.
La pierre de cette carrière est différente de ce que l’on trouve dans la région. Elle est donc de formation locale et isolée, et a été formée dans un bassin d’eau. Les bancs de calcaire superposés montrent que le sol a été fait par différents dépôts, séparés par une précipitation de sable et d’argile qui fut apportée par un courant provenant des parties plus élevées. Un assèchement du bassin a ensuite retourné la région à l’état où nous la connaissons.
Le Comte de Bournon a écrit à ce sujet: « La présence de l’homme avoit donc devancé l’époque de la formation de cette pierre, et cela même de beaucoup, puisqu’il était déjà parvenu à un dégré de civilisation tel, que les arts lui étoient connus, qu’il tailloit la pierre et en formoit des colonnes. »
Bois pétrifié
Mais alors, quel serait l’âge de ces outils? Un détail particulier pourrait nous en donner une indication.
Un ami du Comte de Bournon, le Chevalier de Sades, a visité en personne cette carrière et a pu voir de ses yeux la découverte insolite. Il explique dans une note laissée au Comte que « les pierres taillées ou à demi taillées n’avoient en aucune manière changé de nature ; mais les fragments de la planche, ainsi que les outils ou fragments d’outils en bois, avoient été convertis en une agate très-fine et très-agréablement colorée. »
La « transformation en agate » dont il est question ici, est ce qu’on appelle communément du « bois pétrifié ». Selon le site How Stuff Works, la pétrification du bois est un lent processus qui peut prendre plusieurs millions d’années!
Une chaine en or
Le 11 juin 1891, le Morrisonville Times, un journal de l’Illinois aux États-Unis, a publié cet article:
«Une curieuse découverte a été divulguée par Mme S.W. Culp ce mardi matin. Alors qu’elle cassait un morceau de charbon avant de le mettre dans le seau, elle a découvert, alors que le morceau se désagrégeait, incrusté dans une empreinte circulaire une petite chaîne en or d’environ dix pouces de longueur de fabrication antique et pittoresque.»
Selon le rapport, Mme Culp soupçonnait initialement que la chaîne avait été accidentellement échappée dans le conteneur de charbon, mais en ramassant la chaîne, elle a vu que le bijou était en fait toujours attaché au charbon lui-même. La Commission Géologique de l’État de l’Illinois a affirmé que ce charbon s’est formé quelque part entre 260 et 320 millions d’années.
Des murs
Des blocs bien polis
« En 1928, moi, Atlas Almon Mathis, travaillais dans la mine de charbon n° 5, située à deux miles au nord de Heavener, Oklahoma. C’était une mine à ciel ouvert, et ils nous ont dit qu’elle faisait deux miles de profondeur. C’était dans la «salle 24» de cette mine, un soir où Mathis avait fait exploser du charbon en utilisant des explosifs, qu’il découvrirait dans le sol la preuve physique du travail d’une civilisation ancienne.
Le lendemain matin, il y avait plusieurs blocs de pierre agglomérée gisant dans la pièce. Ces blocs étaient des cubes de 12 pouces et leur surface était si lisse et polie que les six côtés pouvaient servir de miroirs. »
Mur avec hiéroglyphes
L’auteur et astronome M.K. Jessup raconte dans un ouvrage l’anecdote suivante:
« Il a été signalé que James Parsons et ses deux fils ont exhumé un mur d’ardoise dans une mine de charbon à Hammondville, Ohio, en 1868. Il s’agissait d’un grand mur lisse, découvert lorsqu’une grande masse de charbon s’en est détachée. À sa surface, sculptées en relief épais, se trouvaient plusieurs lignes de hiéroglyphes. »
Hypothèses pour expliquer ces artefacts impossibles
Comment expliquer que des objets, fabriqués de toute évidence par l’homme, soient engloutis dans des couches rocheuses vieilles de millions d’années? Survolons les différentes hypothèses.
Théorie de l'ancienne civilisation humaine
La première hypothèse qui est habituellement avancée est celle d’une ancienne civilisation humaine qui aurait existé il y a fort longtemps et qui aurait été oubliée. Toutefois, cette théorie n’est pas sans accrocs. D’abord, il faudrait réécrire l’histoire de l’humanité.
Ensuite, il faut remettre en perspective les dates mentionnées. Plusieurs des objets décrits dans cet article ont été trouvés dans du charbon vieux d’environ 300 millions d’années. Et pour comparer:
- L’Homo Sapiens est vieux de 300 000 ans.
- L’Homo Erectus est vieux de 2,8 millions d’années
- Le premier T-Rex est apparu il y a 68 millions d’années
- Les premiers mammifères sont apparus il y a plus de 160 millions d’années
- Pangée, le continent unique, s’est séparé il y a 200 millions d’années!
Cette théorie implique donc qu’il y avait une civilisation évoluée d’humains avant les premiers mammifères, avant les grands dinosaures, avant même que Pangée se divise en plusieurs continents!
De plus, comment expliquer qu’ils aient fabriqué un objet appartenant clairement à une civilisation précise, comme la cloche Garuda trouvée en Virginie?
Théorie des objets qui disparaissent pour réapparaître dans des endroits impossibles
Certains croient qu’il existe des anomalies spatio-temporelles. Ces anomalies demeurent inexpliquées, mais les témoignages les concernant sont analysés par des chercheurs en paranormal qui tentent de creuser la question. Parmi ces anomalies, certaines concernent des objets qui disparaissent pour réapparaître dans des endroits impossibles.
Est-ce que ce genre d’anomalies serait à l’origine des artefacts insolites mentionnés dans cet article? Est-ce qu’une cloche sacrée de Garuda s’est délocalisée pour se rematérialiser dans un morceau de charbon en Virginie?
Théorie de la formation récente du calcaire
Même si certains calcaires sont vieux de centaines de millions d’années, il peut arriver qu’une concrétion calcaire trouvée soit de formation récente.
Par exemple, il existe une « fontaine pétrifiante » au Royaume-Uni (Mother Shipton’s Cave) qui recouvre de minéraux des objets laissés dans la chute d’eau, et en l’espace de quelques mois, ces objets prennent une apparence de pierre. Ce processus est rendu possible grâce à une évaporation rapide et à la haute teneur en minéraux de cette eau.
Il est important de mentionner que ce processus est très différent de la transformation en bois pétrifié, où les molécules mêmes du bois sont remplacées par des minéraux (comme les outils en bois d’Aix en Provence mentionnés plus haut), et non simplement recouvertes de minéraux comme dans le cas des objets de Mother Shipton’s Cave.

Cette théorie comporte donc des accrocs elle aussi, et ne peut certainement pas expliquer tous les artefacts impossibles mentionnés dans cet article. Mais elle peut sûrement expliquer l’artefact suivant:
Le marteau de London
En 1936, Max et Emma Hahn, alors qu’ils faisaient une promenade le long de la rivière Red Creek dans le village de London, au Texas (États-Unis), trouvèrent un morceau de bois qui émergeait d’une pierre, comme s’il y était encastré. Une fois la pierre brisée, elle a révélé un marteau avec une tête de fer de 15 cm par 25 mm et un manche brisé en bois. Cet outil est semblable aux marteaux qui étaient utilisés dans la région par les mineurs au 19ème siècle.
La pierre qui contient l’objet est un calcaire datant de 400 millions d’années. Mais certains sceptiques théorisent qu’une partie seulement de la pierre a cet âge. Le marteau, probablement posé sur le sol par un mineur, aurait subi un recouvrement de minéraux comme les objets de la fontaine pétrifiante mentionnés plus haut. Cette concrétion calcaire aurait aggloméré non seulement l’outil de mineur, mais aussi du matériel calcaire vieux de millions d’années qui se trouvait à cet endroit.

Théorie de la création du monde en 7 jours, comme décrit dans la Bible
Certaines personnes sont très sérieuses lorsqu’elles affirment qu’elles ne croient pas en la théorie de l’évolution, et qu’elles sont convaincues que l’histoire de la création du monde, telle que décrite dans la Bible, est la vérité. Ces créationnistes ont même fondé plusieurs musées, dont le Creation Evidence Museum of Texas, aux États-Unis. Le marteau de London, décrit plus haut, est exposé dans ce musée en tant que « preuve » de leur théorie.
Conclusion
Comme vous le voyez, aucune hypothèse n’est vraiment concluante. À votre avis, quelle est la meilleure explication? N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous!
Références
- Comte de Bournon, Jacques Louis.- Traité de Minéralogie, Volumes 1 à 3.- Londres: William Phillips, George Yard, Lombard Street, 1808
- Unexplained Artifacts: Part 1, Circa71
- OOPArts Found in Coal and Stone: Is There an Explanation for These Anomalous Bells, Chains, Walls and More?, Ancient Origins
- 17 Out-of-Place Artifacts Said to Suggest High-Tech Prehistoric Civilizations Existed, Ancient Origins
- Ooparts: (Out of Place Artefacts), Ancient Wisdom
- Artifacts Of Unknown Origin – Messengers From Space?, Message to Eagle
- London Hammer, Wikipedia
- Fort, Charles.- The Complete Books of Charles Fort
- Ancient Mysteries, The National Paranormal Society
- The American Journal of Science and Arts, 1:145-46, 1820
- Jessup, M.K. – The Case for the UFO.- Garland, Texas, Uaro Manufacturing Company, 1973
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