Certains enfants ont la particularité d’avoir des souvenirs de leur vie antérieure,
et c’est généralement entre l’âge de 2 et 4 ans qu’ils vont commencer à en parler, spontanément.
1
Quand mon fils avait quatre ans, nous avons passé près d’un cimetière en voiture. Il m’a alors demandé si je me rappellais la fois où il était mort et qu’il avait été enterré. Je lui ai dit non, et lui ai demandé ce qu’il voulait dire par là. Il a raconté qu’une fois, il était mort et avait été enterré dans un cimetière, et que c’est après ça qu’il avait commencé à grandir dans mon ventre. J’ai senti les petits cheveux dans mon cou se redresser.
Aujourd’hui, il ne se rappelle plus avoir dit cela.
— u/Jesader22 (5)
Affirmations que peut faire l'enfant qui se rappelle de sa vie antérieure:
Selon le Dr Jim Tucker (1), voici le genre de déclarations qu’un enfant peut faire en lien avec ses souvenirs d’une vie antérieure:
– « J’avais un autre Papa / une autre Maman… »
– « Quand j’étais une grande personne… »
– « C’est arrivé avant que je sois dans le ventre de Maman… »
– « Tu te souviens quand… (j’habitais dans cette autre maison / j’étais ton grand-père / etc.) »
– « J’avais l’habitude de… (conduire un camion, etc.) »
– « Quand j’avais un mari / une femme / des enfants… »
2
Un jour que ma fille avait 3 ans, elle m’a regardée droit dans les yeux et m’a dit: « Quand j’étais grande et que tu étais petite, tu m’appelais Eggna. »
Quand j’étais petite, j’appelais mon arrière-grand-mère « Eggna » car je n’arrivais pas à prononcer son nom, Edna.
Mon arrière-grand-mère est décédée 5 ans avant que ma fille naisse.
—u/40somethingnerd (6)
3
Mon petit frère, quand il avait 3 ou 4 ans, a dit: « Quand j’étais une grande personne, je suis allé à la guerre, et je ne suis jamais revenu. »
—u/TheOgMark (5)
Des souvenirs de vie antérieure qui s'effacent avec le temps
Les recherches montrent que lorsque les enfants atteignent l’âge de 6 ou 7 ans, les souvenirs de leur vie antérieure commencent à s’effacer, de la même manière que les souvenirs de la très petite enfance s’effacent chez tout le monde. Dans la plupart des cas, plus les enfants sont vieux, plus ils s’identifient avec leur vie actuelle, jusqu’à ce que, éventuellement, leur souvenirs de vie antérieure soient complètement disparus. (2)
4
Quand ma fille avait 3-4 ans, elle parlait de quand elle « vivait avant maintenant ». Elle se décrivait comme une femme aux cheveux longs, qui portait de longues jupes et qui vivait dans un appartement avec un escalier extérieur. Elle disait qu’elle avait deux enfants et qu’elle conduisait une coccinelle. Elle est tombée (ou a été poussée) en bas des escaliers et a maintenant une nouvelle vie en tant qu’elle-même.
Laissez-moi vous dire une chose: ça fait froid dans le dos d’entendre ce genre de propos venant d’un enfant. Elle a maintenant 19 ans et ne s’en rappelle plus du tout.
—u/chaoskitty (8)
5
Très jeune, mon fils a commencé à parler de ses « autres » parents, Poppa Fisher et Momma Jo.
Ils ont été assassinés: Poppa d’abord, ensuite Momma, et ensuite lui. Après avoir été tiré… il était dans mon ventre, et nous y voilà. Il parlait aussi de façon aléatoire de certains souvenirs liés à eux, comme Poppa aimait telle chose. Ou alors dans son sommeil il disait qu’il devait aider à la ferme. Il a maintenant 7 ans et n’en parle presque plus.
—u/Gibb23 (6)
Mort violente dans une vie antérieure
70% des enfants qui se rappellent d’une vie antérieure se rappellent d’une mort par suicide, meurtre ou accident, et plus de 35% ont une peur intense liée à la façon dont la mort s’est produite. Par exemple, une enfant qui se rappellerait une mort par noyade a souvent une peur terrible de l’eau. (2, 11)
6
Ma mère m’a dit que quand j’avais 3 ou 4 ans, je criais et pleurais à chaque fois que nous passions à côté d’une vieille Volkswagen Beetle bleue. Je lui aurais expliqué que c’était la voiture dans laquelle j’étais morte. Apparemment qu’il faisait très chaud et « que j’avais un bébé dans mon ventre ».
—u/Surticy (5)
7
Mon fils cadet disait qu’il avait eu une autre Maman avant moi. Il racontait qu’elle était blonde et qu’elle avait l’air gentille, mais qu’elle n’était pas gentille du tout. Il évoquait cela au hasard.
Il devenait un peu émotif face à cette histoire quand il me disait qu’avec elle, il n’avait jamais pu grandir. Il a dit qu’il m’avait choisie pour être sa Maman cette fois parce que je le laisserais grandir et vieillir. En disant cette dernière partie, on aurait dit qu’il cherchait à se faire rassurer. Il me demandait: « N’est-ce pas, Maman? Je peux grandir, cette fois? » Parfois, j’étais vraiment retournée. (10)
Traumatismes
Ce ne sont pas tous les enfants qui ont des souvenirs de leur vie antérieure. Une mort traumatique, soudaine, violente, semblerait avoir plus d’impact sur la vie suivante qu’une mort douce et paisible.
Les enfants qui ont la chance de parler de leur vie antérieure auront plus de faciliter à laisser aller ce passé et à s’adapter au présent, un peu comme l’effet d’une thérapie. Selon Carol Bowman, ces moments de la petite enfance où les souvenirs traumatiques sont évoqués peuvent être une opportunité pour soigner ces problèmes non réglés qui pourraient autrement causer des problèmes à l’âge adulte. (2, 12)
8
Shawn vit en Oregon (États-Unis) et il est d’origine Juive. Il souffre de trouble de stress post-traumatique (TSPT), et il en a souffert toute sa vie. Il a toujours eu ces étranges cauchemars.
« Quand j’avais 5 ou 6 ans, j’ai fait un rêve où j’étais un autre enfant, et je portais des vêtements à l’ancienne mode, pas ceux de notre génération. En observant autour de moi, j’ai vu que j’étais dans une sorte de cellier avec un autre garçon qui avait l’air d’avoir entre 8 et 10 ans. Il portait lui aussi une de ces salopettes en denim démodée. Il m’a fixé dans les yeux, le doigt sur la bouche, en faisant « chhhut »!
J’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu un véhicule blindé noir. Il y avait un symbole sur la porte de côté. Deux hommes portant de longues gabardines noires en sont sortis, et se sont mis à marcher en direction du cellier. Ils ont ouvert la porte, attrapé l’autre garçon et moi-même, puis je me suis réveillé.
Le lendemain, j’ai raconté cette histoire à ma mère, et elle m’a demandé de dessiner le symbole que j’avais vu sur la porte du véhicule. Elle a alors confirmé que c’était une Swastika. Je ne connaissais alors rien se rapportant au national-socialisme, j’étais bien trop jeune. » (7)
Signes possibles liés à une vie antérieure
- Taches de naissance,
- phobies,
- cauchemars répétitifs,
- dons,
- préférences inhabituelles dans ce contexte familial (pour une langue, une culture, etc. ),
- et bien sûrs, souvenirs.
9
Entre l’âge de 3 et 5 ans, je parlais de « quand je vivais en Irlande », et j’étais capable de dire à mes parents le nom des endroits dont je me rappelais (ma mère a fait des recherches et s’est rendue compte que je nommais de vrais endroits).
Ma mère était bouleversée parce que j’en parlais de façon tellement normale. C’était au début des années 1980, en Amérique du Sud, il n’y avait pas d’internet ou rien de ce genre. Nous ne sommes pas Irlandais et personne de ma famille n’est jamais allé en Irlande, ou n’a jamais manifesté le moindre intérêt envers ce pays.
Un jour, j’ai simplement arrêté d’en parler. Aujourd’hui, je ne me rappelle plus de cette prétendue vie antérieure, et je ne me rappelle pas non plus en avoir parlé alors que j’étais enfant.
—u/apriballs (5)
10
Je gardais souvent mon neveu quand il avait 3-4 ans. Un jour, il était chez moi, et il a montré du doigt l’image d’une formation rocheuse de l’Arizona, en demandant où c’était. Il a dit qu’il vivait autrefois près de « roches rouges comme ça » avec sa première famille. Cette famille avaient tous des cheveux raides et noirs (ses cheveux sont blonds et bouclés), et il a expliqué qu’il avait une mère, un père et un frère.
Un jour il est allé trop loin dans le désert, alors qu’il faisait presque noir, et il a été mangé par « ni des chiens, ni des loups, mais plus petits… » J’ai dit: « Des coyotes? » Alors, il a comme prononcé le mot et a dit « ah! C’est comme ça qu’on les appelle! » Ensuite, il était triste, et ne voulait plus en parler, alors nous avons mangé notre repas, et ce fut la première et dernière fois qu’il mentionna cette histoire.
—auntiepink (5)
La culture ambiante influence-t-elle les souvenirs de vie antérieure?
Face au phénomène des jeunes enfants ayant des souvenirs d’une vie antérieure, plusieurs critiques ont une réaction semblable: celle de mettre le blâme sur les croyances des parents et la culture ambiante. En effet, dans une culture qui ne croit pas traditionnellement à la réincarnation, les parents ont tendance à porter peu d’intérêts à ces propos et à les considérer comme une fantaisie de l’enfant.
Ces critiques prétendent qu’une culture croyant à la réincarnation favoriserait l’apparition du phénomène: lorsque l’enfant imaginatif inventerait une histoire de vie antérieure, les parents renforceraient le comportement en y croyant. Toutefois, des études récentes semblent démontrer que des cas d’enfants ayant de tels souvenirs se produisent dans de nombreuses cultures, quelles que soient les croyances, et des cas ont maintenant été étudiés sur tous les continents.
De plus, dans certaines cultures croyant traditionnellement à la réincarnation, on décourage les enfants à parler de ce genre de souvenirs, puisqu’il y circule l’idée qu’un enfant qui se souvient de sa vie antérieure mourra en bas âge. (9)
11
Quand j’étais plus jeune, j’avais des épisodes de somnambulisme durant lesquels je paraissais parfaitement éveillé, puis je retournais me coucher et me rendormais comme si rien n’était arrivé. (…)
Un soir tard, mes parents regardaient un documentaire sur la deuxième guerre mondiale. Quelque chose concernant la poussée en Europe et une importante bataille de chars, probablement Arracourt. (Les images du documentaire avaient été filmées sur place par l’équipe de caméra de combat.) J’ai alors descendu les escaliers, somnambule, et mes parents m’ont dit de retourner me coucher.
J’ai dit: « Je veux revoir la bataille de chars! »
Mes parent m’ont répondu que je n’avais jamais vu ce documentaire.
J’ai rétorqué: « Non, mais je m’en souviens. Nous étions dans celui-là. Il a fait boum! (en pointant un char spécifique au centre.)
Je me souviens aussi que celui juste derrière nous, il a fait boum lui aussi. »
Ma mère est allée me mettre au lit, affirmant que je disais des bêtises. Elle est revenue au salon en plaisantant à ce sujet. Mon père lui a répondu qu’il n’était pas si sûr que ce soit des bêtises, parce que lorsqu’elle était partie me coucher, les deux chars ont explosés… celui à l’arrière en premier, suivi par celui que j’avais pointé.
—u/EBeast99 (3)
Taches de naissance et vie antérieure
Une tache de naissance peut conduire à l’histoire de l’enfant lors une vie antérieure, comme par exemple à la façon dont la mort s’est produite.
Dans leurs croyances traditionnelles, les Tlingits d’Alaska croient que si un enfant nait avec une tache de naissance identique à la tache de naissance que possédait un membre de la famille qui est décédé, il s’agit d’un signe clair que cet enfant est la réincarnation de ce membre de la famille. Parfois, ils donnent même à cet enfant le même prénom. (9)
12
Un jeune Tlingit d’Alaska, nommé Charles Porter, se rappelait dans sa petite enfance avoir été tué dans une vie antérieure par une lance lors d’un combat de clans. Il nommait l’endroit où il avait été tué, l’homme qui lui avait porté le coup de lance fatidique, et le nom qu’il portait lui-même dans cette autre incarnation. Tous ces faits ont été confirmés comme véridiques par l’histoire du clan.
Alors que l’enfant racontait comment il avait reçu le coup de lance, il pointait en direction de son côté droit. Sans s’en rendre compte, il pointait exactement sur une tâche de naissance en forme de pointe de diamant qu’il avait à cet endroit. La tache de naissance était située sous sa dernière côte et mesurait environ 1,25 cm de large par 3,15 cm de long. Cette tache ressemblait beaucoup à la forme et la grosseur qu’aurait eu la cicatrice d’une vieille blessure provoquée par une lance. (9)
13
En Janvier 1951, à Kânnauj en Inde, deux personnes ont assassiné le fils de 6 ans de Sri Jageshwar Prasada en lui tranchant la gorge. Le garçon, surnommé Munna, était le seul fils de Sri Jageshwar et par conséquent, son héritier. Le crime semblait avoir pour motif l’héritage, puisque l’un des meurtriers présumés, un membre de la famille, devenait à la mort du garçon, l’héritier de la propriété familiale.
Ce membre de la famille, ainsi qu’un autre homme, furent conséquemment arrêtés pour le meurtre du garçon. Manquant de preuves pour les incriminer, la Justice les relâcha et le crime demeura non résolu.
Quelques années plus tard, d’étranges bruits circulaient dans un autre quartier de Kânnauj. On y disait qu’un garçon né en Juillet 1951, soit quelques mois après la mort de Munna, parlait parfois de « son » assassinat, et donnait des détails de sa mort, détails qui ressemblaient étrangement à la mort du petit Munna. Cet enfant, appelé Ravi Shankar, demandait souvent à ses parents des jouets laissés « dans son autre maison », et donnait beaucoup de détails quant à sa vie dans cette autre famille. De plus, il avait une tache de naissance formant une mince ligne transversale le long de sa gorge. Était-il la réincarnation du petit Munna?
Un jour que Ravi Shankar et sa mère marchaient dans le quartier, ils croisèrent les meurtriers présumés de Munna. En voyant les deux hommes, Ravi fut pris d’une grande frayeur. Sa mère lui demanda ce qui lui faisait peur à ce point, mais il fut incapable de l’expliquer.
Sri Jageshwar Prasad eut vent de l’existence du petit Ravi. Pensant qu’il pouvait s’agir de la réincarnation de son fils, il demanda à le rencontrer. Après quelques réticences, la mère de Ravi accepta. Ravi rencontra Sri Jageshwar et reconnu en lui « son Papa de l’autre vie ». Il lui parla même de certains événements de la vie de Munna. Ravi put donner les détails du meurtre, et décrire l’endroit où le meurtre eut lieu, près de la rivière.
Sri Jageshwar Prasad, maintenant munis de ces nouvelles informations concernant le meurtre de son fils, voulut renouveler les poursuites judiciaires contre les deux présumés meurtriers. Toutefois, ses démarches furent vaines, et il ne reçut pas justice. (9)
Autres explications...
La réincarnation est-elle la seule explication possible à ces histoires insolites?
Selon les médecins, il arrive que des taches de naissance soient héréditaires.
Selon les sceptiques, certaines familles ont inconsciemment tendance à inventer une histoire de réincarnation plausible autour de certaines phrases dites par l’enfant, et de certaines coïncidences. L’enfant, croyant ce qu’on lui dit, le répète. De plus, si les parents portent attention à l’enfant lorsqu’il a un certain comportement, celui-ci a tendance à le reproduire par renforcement positif.
Selon des chercheurs en parapsychologie, des esprits errants peuvent infester les vivants et les imprégner des souvenirs de leur propre vie sur terre. Inconsciente de l’infestation, la personne vivante croit qu’il s’agit de ses propres souvenirs provenant d’une incarnation passée. (4, 9)
Selon certains médiums, les enfants parlant de souvenirs reliés à de possibles vies antérieures seraient plutôt des enfants montrant des dons médiumniques. Grâce à leurs perceptions extrasensorielles, ils capteraient autour d’eux des images d’événements qui se seraient déroulés dans le passé, et parleraient tout haut de ces images. Il est à noter, toutefois, que dans la plupart des cas mentionnés dans cette page, les enfants montraient peu ou pas d’autres signes de perception extrasensorielle. (9)
Selon le Père François Brune, ces souvenirs qui semblent provenir d’une vie antérieure, seraient en fait une manifestation de la communion que nous avons tous avec un groupe d’âmes dans l’au-delà. Dans son ouvrage « Les morts nous parlent, Tome II », il évoque plusieurs cas où des personnes vivant une expérience spirituelle, ont réalisé être en lien avec un petit groupe d’êtres spirituels. Cet essaim d’âmes travaillant ensemble, intégrées l’une à l’autre, envoyaient à l’occasion l’une d’entre elles « pour un autre tour de service » sur terre, une autre incarnation… « La réincarnation, telle qu’elle est généralement comprise, n’existe pas… (…) la même personne ne revient jamais deux fois sur terre. (…) Ainsi, chaque personnalité [du groupe d’âme] peut considérer les autres comme étant une partie d’elle-même, même si les personnes sont réellement distinctes. » (4)
Quel est votre avis sur ces hypothèses?
Avez-vous des histoires personnelles de réincarnation à partager?
N’hésitez pas à écrire dans les commentaires au bas de la page!
Références
- Children Who Report Memories of Previous Lives, University of Virginia
- When Children Remember Past Lives, Psychology Today
- Parents of Reddit, what has your child done to make you think they lived a past life?, AskReddit, Reddit
- Brune, François.- Les morts nous parlent, Tome II.- Oxus, 2006.
- 21 Stories About Kids Remembering Things About Their Past Lives That’ll Send A Chill Up Your Spine, BuzzFeed
- What’s the creepiest thing a child has ever said to you?, Paranormal, Reddit
- My 6 year old son keeps telling me about his past lives at random times…, Paranormal, Reddit
- I don’t know if this is the right subreddit but…I can remember dying., Glitch in the Matrix, Reddit
- Stevenson, Ian.- Twenty Cases Suggestive of Reincarnation, Second Edition.- University of Virginia Press, 1974.
- 37 Of The Creepiest Things Kids Have Said About Their ‘Past Lives’ Shared In This Online Group, BoredPanda
- Tucker, Jim B.- Return to Life: Extraordinary Cases of Children Who Remember Past Lives.- St-Martin’s Press, 2013.
- Bowman, Carol.-Children’s Past Lives: How Past Life Memories Affect Your Child.- Bantam, 1998.
